La douleur de l'absence
LE DIALOGUE
Apprivoiser l'absence
Parfois, il n’y a pas de mots, juste une sensation physique. Une gorge nouée, un poids sur la poitrine, ou cette impression étrange que le monde est devenu trop grand et trop silencieux. Que ce soit un deuil, une séparation ou un éloignement, l’absence n’est pas juste une idée : c’est une réalité que votre corps traverse. Aujourd’hui, l’Arbre et la Tortue mettent des images sur ce « cœur serré ».
L'ÉCLAIRAGE
Votre Ressenti A Du Sens
Si ce dialogue vous touche, c’est parce qu’il valide une vérité biologique : votre cerveau traite la rupture du lien social ou affectif exactement comme une douleur physique. Les mêmes zones s’activent. Ce n’est pas « dans votre tête », c’est dans votre chair. Mais alors, que faire de cette douleur ? Comment ne pas se laisser engloutir par le vide ?
Cette capsule est au format « Reel » car je la partage sur Instagram. N’hésitez pas à m’y rejoindre pour suivre ces dialogues au quotidien.
Comme je l’explique dans la vidéo, la première étape n’est pas d’oublier, mais de localiser. L’interoception (la perception de ce qui se passe en vous) est votre alliée. Identifier où se loge le manque permet de ne plus le subir comme un bloc compact, mais de l’observer comme une météo qui passe.
EN PRATIQUE
Oberserver avec douceur
Dans la vidéo , je vous expliquais l’importance de repérer « Où » (gorge, ventre, poitrine…) et « Quand » la douleur se manifeste. C’est cette « prise concrète » qui permet d’apaiser le cerveau.
Cependant, une petite précision s’impose. Quand je vous dis de « noter » ces ressentis, il s’agit aussi d’une simple écoute intérieure et il n’est pas nécessaire de prendre cette consigne au sens littéral à chaque fois, contrairement à notre ami le lapin qui a pris la consigne un peu trop au pied de la lettre…
Ne faites pas des tas, faites des pas ! La peur de l’échec se nourrit souvent de l’accumulation : on veut que tout soit prêt, parfait et complet avant de bouger. Résultat ? On reste assis devant un tas de problèmes qui grandit, comme notre Lapin.
Laissez la pelle de côté. Oubliez la montagne. Demandez-vous simplement : « Quelle est la plus petite action que je peux faire maintenant, en 2 minutes, pour créer un tout petit mouvement ? » Ce n’est pas la taille du pas qui compte, c’est le fait qu’il vous sorte de l’immobilité.
VERS L'ÉLAN
L'Absence Peut Changer De Forme
Comme nous l’avons vu, le manque est une douleur réelle traitée par votre cerveau, mais elle n’est pas une fatalité. Progressivement, pas à pas, il est possible d’habiter autrement ce qui reste du lien et de lui donner une place qui vous soutient au quotidien. Vous n’avez pas à porter ce vide tout seul. Si la charge est trop lourde ou s’installe trop longtemps, un accompagnement professionnel peut vous aider à avancer.
Vous avez pensé à quelqu’un en lisant ces lignes ? Partagez-lui cette page comme une pensée douce. C’est parfois le soutien dont on a besoin sans oser le demander.
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